Sïana est une jeune muse, qui vient d’un conte perdu. D’une histoire qui pourrait être dans la mille et deuxième nuit.
Sïana est la création d’une jeunesse éternelle, le fruit inconnu de la tendresse des loups.
À l’étang de la forêt secrète la robe de cristal sort de l’eau et s’éveille, éblouie par les seins ronds et fascinants de Sïana, la muse. La robe se fait charmeuse et désirable. Sïana ôte sa jupe de nuage. Elle s’enveloppe de cette robe transparente et sensuelle qui lui caresse sa peau de velours comme le ferait des mains délicates et lisses. Délice.
Dans la forêt mystérieuse il y a aussi la cabane des amants, qui semblait être cachée comme si elle était la maison du jardinier d’une lady amoureuse. Sïana la visite et se laisse captiver par les souvenirs des nuits d’amour que lui chuchotent les murs à l’abandon.
Sïana se cache pour s’endormir. Son imagination s’envole dans des rêves doux et érotiques et emporte avec elle la mue d’une chrysalide, une robe fantôme et magique.
Sïana dort. Ce n’est qu’un rêve. Un rêve de muse.
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